- surnombre
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surnombren. m. (Dans la loc. adv.) En surnombre: en excédent.⇒SURNOMBRE, subst. masc.A. — Excédent par rapport à une quantité déterminée. Synon. surplus. Une affiche collée aux murs nous fit espérer pouvoir déverser ici le surnombre des infirmiers inscrits à la Croix-Rouge (GIDE, Journal, 1914, p. 473). On ne les repoussait pas [les femmes], car ce n'était plus le moment des discours, mais elles faisaient du surnombre et elles auraient dû rester chez elles ou, comme les vieillards, se contenter de regarder (QUEFFÉLEC, Recteur, 1944, p. 126).B. — Loc. adj. ou adv. En surnombre. En plus, en excédent. Passagers en surnombre. J'ai été voir le médecin-chef. Il m'a reçue debout, à peine poli. « Je vous ai prise en surnombre, uniquement pour faire plaisir à monsieur votre oncle, qui me l'avait demandé. Nous n'avions nul besoin de vos services (...) » (MONTHERL., Songe, 1922, p. 195).Prononc. et Orth.:[
]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1857 subst. masc. (A. POMMIER, De l'Athéisme et du déisme, p. 144 ds QUEM. DDL t. 26); 1872 loc. adv. en surnombre (LITTRÉ). Dér. de nombre; préf. sur-. Cf. au XVIe s. surnombrement « accumulation » 1587 (PONT. DE TYARD, Disc. philos., f° 364 r° ds GDF.). Fréq. abs. littér.:18.
surnombre [syʀnɔ̃bʀ] n. m.ÉTYM. 1872; de sur-, et nombre.❖♦ Rare. Quantité qui dépasse un nombre fixé, donné. — ☑ Loc., cour. En surnombre : en excédent, en trop. || Être en surnombre (⇒ Surnuméraire).0 (…) il avait voyagé en surnombre dans un compartiment rempli de gens du Nord, qui se parlaient sans se connaître, se passaient les journaux, se communiquaient des nouvelles.Martin du Gard, les Thibault, t. VII, p. 75.
Encyclopédie Universelle. 2012.